05 Nov MOZAMBIQUE 🇲🇿 – ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : TENTATIVE DE DÉSTABILISATION IMPÉRIALISTE, LE FRELIMO RÉSISTE
C’est désormais confirmé. INGÉRENCES POST-ÉLECTORALES PRÉSIDENTIELLES AU MOZAMBIQUE 🇲🇿 : UN RETOUR AUX VIEILLES MÉTHODES
Quelque part en Afrique, l’impérialisme américain, soutenu par ses marionnettes de Bruxelles, mène une nouvelle offensive pour renverser le « FRELIMO », le parti révolutionnaire au pouvoir au Mozambique depuis l’indépendance en 1975, soutenu farouchement à l’époque par Moscou, Russie dans sa lutte contre le colon portugais.
Un pays convoité par les puissances occidentales, notamment les États-Unis 🇺🇸 et la France 🇫🇷.
Ces derniers jours, des manifestations ont éclaté dans le pays à la suite d’élections présidentielles, remportées par le candidat Daniel Chapo (FRELIMO), avec des allégations de fraude largement propagées par certains agents déstabilisateurs occidentaux et leurs médias. Ces informations, bien souvent biaisées, ne sont qu’un prolongement des manœuvres impérialistes en cours depuis quelque temps, visant à discréditer le régime actuel et à provoquer sa chute.
Après avoir introduit des groupes terroristes pour tenter de déstabiliser le gouvernement tentative qui n’a pas porté ses fruits l’impérialisme persiste dans sa volonté de saboter le Mozambique. À défaut d’avoir réussi à faire tomber le régime d’orientation socialiste communiste par ces moyens, il adopte aujourd’hui une autre stratégie : un assaut médiatique mêlé à une désinformation massive, espérant que cette nouvelle tactique soit plus efficace.
Le gaz et le pétrole du Mozambique, convoités par les multinationales americano-européennes.
Il est également important de noter que le Mozambique dispose de riches ressources pétrolières et du Gaz que les grandes multinationales occidentales, notamment Exxonet Total, convoitent ardemment pour les exploiter. Ces ressources naturelles représentent non seulement une manne économique stratégique, mais elles attisent aussi les convoitises des forces extérieures prêtes à déstabiliser le pays pour tirer profit de ses richesses.
Face à cette menace, et afin d’éviter la propagation de fake news sur les réseaux sociaux, le gouvernement mozambicain a pris des mesures radicales : l’accès aux principales plateformes de communication est bloqué depuis une semaine. Cette décision vise à limiter l’impact des campagnes de désinformation orchestrées par des agents destabilisateurs à l’intérieur et de l’extérieur, mais reflète aussi la gravité de la situation.
Petit rappel : Le Mozambique, pays lusophone situé en Afrique australe, est dirigé par Le Front de Libération du Mozambique (FRELIMO)’ fondé à Dar es Salaam, en Tanzanie, en 1962, lorsque trois mouvements nationalistes régionaux – l’Union Nationale Mozambicaine (MANU), l’Union Nationale démocratique du Mozambique (UDENAMO) et l’Union Nationale Africaine pour l’indépendance du Mozambique (MANUI) – ont « fusionné » en un seul mouvement de guérilla. Après dix années de guerre d’indépendance (1964-1974), le Frelimo a pu accéder au pouvoir
Aujourd’hui, il se trouve confronté à de nouvelles formes d’ingérence étrangère, cette fois motivées par l’appât du gain occidental autour du pétrole et du gaz, mais la résistance continue face aux tentatives de l’impérialisme de briser son héritage.
Egountchi Behanzin, Président de la Ligue de défense Noire Africaine
No Comments